Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
dominiquedevillers.overblog.com

BIOGRAPHIE

19 Février 2015, 10:25am

Publié par DEVILLERS Dominique

Saint Calais (suite du 16/02/2015)

Le soir , comme de coutume, il fallait se coucher. Les grands qui avaient des chambres de 6, 8 lits pouvaient veiller un peu, mais je vous rappelle que j'étais dans le dortoir des petits et que le couvre feu était plus tôt !.... Rien de particulier à raconter, sinon quelques instants de cafard. C'est le moment de rentre hommage à José Arthur qui vient de nous quitter. J'avais pour compagnon un petit transistor que je cachais soigneusement et j'essayais de m'endormir en écoutant les Pop Club sur France Inter et au moment ou j'écris il me revient deux titres qui sont à tout jamais dans ma mémoire. Un de Charlebois et Catherine Leforestier et un autre des Good-rats. R.I.P José !....

Les dimanches ou nous rentrions chez nous, il y avait fatalement le retour à la pension. Et là, j'ai encore appris des tas de choses que j'ignorais : la lutte des classes. Dans le tortillard qui nous ramenait, j'assistais à une débauche de produits que les plus riches rapportaient avec eux pour cantiner. Je crois que c'est la première fois que je voyais du foie gras. Je me souviens d'un grand gaillard qui avait deux poulets grillés dans son sac !... Putains de riches !....

Mais "gosses de riches" n'a pas toujours le même sens. J'ai souvenir de ces deux frères d'une dizaine d'années qui étaient les fils d'un très grand professeur en médecine de Paris, très renommé. Cet homme devait consacrer tout son temps à son métier mais ses gosses avaient l'air de deux miséreux, habillés à la và comme je te pousse.... mon Dieu, comme j'ai appris !....

Puis encore, mon expérience avec le colonialisme, j'ai souvenir de ce mec "blanc" qui venait de Dakar. Il n'avait pas compris qu'il était en France et utilisaient des "boys" chez les plus petits. Lui ne quittait pas les rangs pour aller se ravitailler en cigarettes. Il envoyait des plus jeunes.Lui ne cirait pas ses pompes. Il le faisait faire !... Enfoiré va !....

Dans notre caserne, pardon notre pension, si nous avions la chance de recevoir un colis, il était.... ouvert et le courrier aussi !.... Des fois qu'on aurait reçu des armes ou peut être des ouvrages sulfureux !... Notre curé, directeur pervers se faisait un plaisir de faire des commentaires !... Mais il ne connaissait pas tout, Dieu Merci !.... J'ai souvenir d'avoir reçu de ma marraine, outre des chocolats et cigarettes un roman de OSS 117 qui pour l'époque était légèrement sulfureux !... Il n'y a vu que du feu !...

Voilà, j'espère vous avoir amusé avec mes souvenirs. Sans doute, j'en ai oublié mais s'ils me reviennent, promis, je vous les raconterai. N'empêche, c'est quand même le seule endroit ou j'ai vu "un pion" accroché au tableau par un élève qui le dépassait de deux têtes.

Et pour finir, je l'ai vraiment décroché ce fameux B.E.P.C avec des notes très honorables. Une dernière anecdote, je ne sais pas en quelles circonstances, mais pour passer cet examen j'étais logé pendant deux, trois jours chez "teacher" au Mans. Mais si !.... Je vous en ai parlé dans ce récit, faut suivre !.... Mais c'est qu'elle me draguait la cougar !.....

Good Rats - reason to kill

José Arthur - Pop Club

José Arthur - Pop Club

Commenter cet article