VOYAGES (u.s.a.)

L'espace et les odeurs

Quand vous arrivez aux U.S.A, pour la première fois, ce qui vous frappe immédiatement est l'espace. Vos yeux d'européen ne sont pas habitués à porter si loin.

L'aéroport de Cincinnati qui n'est qu'une petite ville, (300 000 habitants), parait trois fois plus grand que Roissy. Il dispose, par exemple, d'un métro pour arriver au terminal.

Dès votre sortie de l'aéroport, les autoroutes (peut être pas entretenues comme en France*) possèdent de trois à cinq voies de chaque côté, voire plus.

Puis dans les restaurants vous aurez une table pour deux où l'on mettrait quatre à six personnes en France.

Dans les supermachés les caisses laisseraient passer trois caddies de chez nous.

Dans les campagnes le voisin est souvent à cinq cents métres et tout est à l'avenant.

La deuxième sensation, pour moi, fut les odeurs. Bien que cette idée arrive en France, les americains sont fous d'odeurs (chimiques!), de "propre" parfumé.

Ainsi les toilettes sentent la banane, la fraise, que sais-je encore, mais jamais le savon ou la Javel. Tout ça finit par être envahissant et tout compte fait, pour paraphraser une ancienne pub, ça sent un peu "la frite à la rose".

* : à propos de l'entretien, je me touvais sur une autoroute et j'aperçois des hommes en combinaison orange qui réparaient la voierie. Je pensais à des employés de la D.D.E, comme chez nous. Que nenni !... Il s'agissait de prisonniers !... A la vitesse où nous passions, je n'avais pas remarqué les chaines au pied ni les flics cachés alentour. Ceci explique peut être cela quant à la motivation des travaux.